L’art-thérapeute observe et évalue le pouvoir expressif et les effets relationnels de l’art sur les patients en lien avec une activité artistique dans un protocole thérapeutique.

L’art-thérapie s’inscrit dans un protocole de prise en charge (thérapeutique ou non), et l’art-thérapeute s’inscrit dans une équipe pluridisciplinaire.
Il observe les capacités esthétiques :

  • Le mécanisme sensoriel et émotionnel
  • Les techniques (savoir-faire)

Le phénomène artistique : point de départ du travail thérapeutique

C’est sur le phénomène artistique (ensemble cohérent où seront impliqués de façon similaire, l’homme et ses intentions, son activité et ses productions) que l’art-thérapeute base son travail.

Son originalité est d’encourager l’individu dans sa capacité artistique.

Le savoir-faire et le savoir-être de l’art-thérapeute font en sorte que :

  • L’individu s’autorise à créer, qu’il trouve ou retrouve ainsi une confiance en soi, retravaille sur l’image de lui-même, par la recherche esthétique, singulière et personnelle, dans le sens d’un mieux-être, hors du jugement du beau.
  • L’individu se permet, par une capacité relationnelle, son implication et sa mise en jeu expressive et donc communicante sociale.
Véronique Fuchs-Sublon dans son atelier

Enfin, l’art thérapeute et le dépositaire des émotions vécues au sein de l’atelier.

L’observation en art-thérapie

La fonction, le rôle, la technique, la compétence ne sont pas sans importance ; ils sont le lien par lequel l’art-thérapeute est en relation avec ceux qu’il rencontre et qui lui parlent de leur(s) difficulté(s) à vivre.

La nécessité d’une réponse adaptée à des besoins réels, l’exigence de ne pas faire n’importe quoi et d’identifier les limites et les possibilités des personnes en situation de souffrance doit pousser le professionnel à s’interroger et à s’adapter.

L’atelier d’art-thérapie n’est qu’un passage vers la recouvrance de la communication. Il faut rester vigilant face à l’expression proposée pour permettre un accompagnement vers un mieux-être.
De même, il faut doser l’espoir attendu par le patient pour ne pas creuser la blessure déjà existante.

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